Monter son business en évitant ces erreurs vous épargne de rater votre création d’entreprise

Vous pouvez avoir une bonne idée de création qui introduit un concept rentable et novateur, vous pouvez avoir toutes les compétences et les atouts nécessaires pour bien piloter votre projet de création. Mais si vous n’avez pas une bonne connaissance des principales erreurs de la création d’entreprise, vous risquez de trébucher en cours de chemin et gaspiller votre temps et énergie. Il est important de bien identifier les erreurs fréquentes liées au processus de création pour pouvoir les éviter et avoir un pas d’avance en apprenant des erreurs des autres. La connaissance et la maîtrise de ces erreurs vous permet d’améliorer vos réflexes en tant que chef d’entreprise et perfectionner vos prises de décisions futures. Certes, vous ne rencontrerez probablement pas tous les problèmes identifiés, mais prendre conscience de vos faiblesses et des pistes risquées vous permettra d’avancer plus vite et d’avoir les bonnes solutions pour réussir.

Découvrez ce petit manuel qui introduit les erreurs à éviter lorsqu’on décide de monter son business mais on ne veut surtout pas rater sa création d’entreprise.

Monter son business en évitant ces erreurs = maximiser les chances de sa réussite

1– L’erreur à éviter dans la recherche d’une idée de business

Il n’est pas du tout judicieux de négliger le processus de réflexion ou d’oublier d’accoucher ses idées sur le papier, même celles qui paraissent à première vue « trop ambitieuses » ! Lorsque vous ne notez pas vos idées, avec le temps, vous pouvez écarter une idée judicieuse qui pourrait avoir un vrai potentiel de croissance. Ceci parce que vous n’étiez pas dans un état de clarté pour pouvoir identifier sa pertinence alors qu’elle peut s’avérer être LA bonne idée de création ! De même, pensez à noter toutes les pistes d’amélioration de l’idée ou les concepts clés qui vous aideront à la développer, parce qu’ils peuvent eux aussi se perdre avec le temps et vous manquerez alors une très bonne opportunité de croissance.

Ce qu’il faut faire lorsqu’on a une idée de business

Il ne faut pas hésiter à parler de son idée et à identifier les retours des autres, car leurs avis et conseils peuvent être très utiles parfois ! Contrairement à ce que pense la majorité des créateurs qui préfèrent garder leur idée secrète en vue de préserver son exclusivité, cette réaction est un sacré faux pas. Peu importe ce que vous pensez de votre idée, qu’elle soit géniale, hors normes ou même révolutionnaire, elle va être confrontée à un large public qui doit confirmer sa fiabilité et son potentiel. Et quoi de mieux que de commencer par son entourage et ses amis pour tester son idée de création et collecter les premiers retours qui vous aideront à savoir si vous êtes (ou non) sur la bonne voie. En écoutant les différents points de vue, vous aurez la chance d’adapter votre concept de façon à le rendre totalement opérationnel.

Voyez ce qui se fait ailleurs, soyez ouvert et tentez de trouver des expériences semblables à votre projet de création qui ont réussi ou échouer. Ces pistes vous aideront à évoluer, à voir clair et à vous inspirer surtout en évitant de commettre les mêmes erreurs. Vous aurez même la chance de détecter les bons axes de développement de votre produit/service et de rapporter éventuellement des approches innovantes et plus efficaces.

2- Les pièges liés à la réalisation des études de marché /business plan

Si vous croyez que le business plan est plus important que l’étude de marché, vous devez rectifier cette conception. En effet,  en réalisant son business plan, l’entrepreneur formalise par écrit les projections d’évolution de son entreprise en moulinant des chiffres optimistes qui s’avèrent être parfois très loin de la réalité. Il trace les objectifs d’affaires, les méthodes, la façon et les délais dont ces objectifs peuvent et doivent être atteints, mais reste loin du vrai terrain et ne se rapproche pas réellement des clients ! Par contre, faire l’effort de rencontrer ses prospects et mieux les connaitre en identifiant leurs besoins attentes et habites de consommation est beaucoup plus productif et révélateur de la réalité. D’ailleurs pour cette raison les entrepreneurs intègrent souvent l’étude de marché au business plan.

Réaliser une étude de marché non-objective ou trop optimiste est une erreur fatidique que vous devez absolument éviter si vous souhaitez réussir ! Vous pouvez être enthousiaste, confiant et emporté par le potentiel de votre idée. Mais vous ne devez surtout pas mélanger cette euphorie de l’entrepreneur créateur avec les faits réels et opérationnels au moment de la réalisation de votre étude de marché ! Plus vous serez objectif mieux c’est !

Cela s’applique également aux prévisions financières et aux objectifs stratégiques liés à votre projet : il ne faut pas être trop optimiste si vous comptez avancer à pas sûrs. Votre enthousiasme peut vous empêcher de voir les trous de trésorerie et vous n’aurez pas le temps nécessaire pour les rectifier par la suite. Mais il peut s’avérer très négatif aussi lors des levées de fonds ou dans les concours, car les chiffres peuvent paraître rapidement irréaliste… et vous décrédibiliser.

3- Les erreurs les plus souvent commises par les créateurs d’entreprises

• Prendre un associé par peur d’être débordé en gréant tout en solo sans être sur de votre complémentarité et de ses compétences entrepreneuriales.
• Oublier de refaire 15 fois son compte d’exploitation général et ne pas accorder le temps nécessaire à cette étape.
• Ne pas diviser par deux ses ressources futures et multiplier par deux la durée pour atteindre son point mort.

4- Les erreurs à éviter lors de la recherche de financements

Ne pas faire preuve d’imagination pour essayer de financer son entreprise grâce à des montages originaux. Il est déconseillé : d’emprunter auprès des banques à un taux prohibitif, d’utiliser ses réserves propres prévues pour sa retraite, d’hypothéquer son appartement ou sa villa. Ce sont des approches trop risquées qui doivent être écartées, car si votre projet échoue, vous perdrez tout et vous n’aurez même plus la capacité de retrouver votre rythme de vie habituel (ces conseils sont tirés des expériences de dirigeants).

5- A ne jamais faire lorsque l’on a choisi de s’associer

S’associer avec des personnes que vous ne connaissez pas parfaitement, ou qui n’ont pas les mêmes valeurs que vous et qui n’ont pas des compétences complémentaires aux vôtres. Si vous choisissez de vous associer, vous êtes tenu de choisir le meilleur associé : celui qui partage les mêmes valeurs entrepreneuriales, qui soutient la vision globale de l’entreprise, qui cherche à faire évoluer votre idée, qui n’est pas uniquement motivé par le gain financier, celui qui pourra vous compléter et vous soutenir pour ramener votre projet très loin sur la voie du succès.

6- Comment rater sa démarche commerciale

Vendre « dans le dur », ou passer à la commercialisation de l’offre sans être bien préparé et surtout sans avoir réalisé au préalable une étude de faisabilité auprès de ses prospects/clients potentiels. Pour réussir votre démarche, anticipez la phase opérationnelle en ayant des retours variés de différents clients et en obtenant des lettres de leurs intentions. C’est la bonne compréhension des clients potentiels qui pourra assurer la fiabilité de votre démarche ainsi que votre point mort à travers leurs commandes (cela n’exclut pas un test de vente afin d’avoir un retour client).

Ne pas se mettre à la place de votre interlocuteur et oublier de concevoir ce que va lui apporter votre produit/service en termes d’augmentation de gain, et/ou diminution de coûts, et/ou évitements des erreurs.

7- Comment rater son développement

Se prononcer très tôt et baisser la garde pendant les 24 premiers mois ou mieux, pendant les 36 premiers mois et se croire en sécurité de toute sorte d’aléas. Vous devez savoir, qu’en général la mortalité la plus importante des nouvelles entreprises se détecte au cours des deux premières années (60 à 80 %). Vous devez donc être très attentif au développement de votre entreprise et continuer à travailler en vue de soutenir son évolution. Cette phase est assez critique et vous devez la traverser en vous acharnant  à conquérir de nouveaux clients et essayer de les fidéliser. Une fois que vous atteignez le point mort et vous arrivez enfin à le dépasser, les choses deviendront plus sûres et vous pourriez ainsi ralentir un peu votre rythme tout en restant prêt à réagir au bon moment.

8- A ne jamais faire lors de l’embauche des premiers salariés

• Décrire de façon trop idyllique votre entreprise et ne parler que des points positifs sans souligner l’importance de la mission en question.
• Ne pas avoir effectué vous-même au départ les responsabilités que vous souhaitez déléguer à vos nouveaux employés (vous ne pouvez pas évaluer une chose que vous n’avez pas expérimenté au préalable).
• Communiquer des éléments vagues et des messages ambigus qui manquent de clarté et de précision (objectifs mal définis/chiffrés et/ou tâches non précisées, missions confondues…).
• Être persuadé que les personnes que vous allez recruter auront un enthousiasme aussi intensif que le votre pour votre projet. Vous pouvez trouver des acteurs compétents et enthousiastes, mais c’est à vous de les motiver et de les inciter à s’immerger dans l’expérience entrepreneuriale.

9- A ne jamais faire dans la gestion de la trésorerie 

• Mélanger les comptes de son entreprise et les comptes personnels.
• Ne pas réaliser que les besoins de trésorerie les plus forts prennent place lorsque votre société est en pleine croissance (dans les deux ou trois premières années (30 à 60 %).
• Ne pas bien contrôler les dettes fournisseurs : la mauvaise gestion des délais de paiement des fournisseurs est souvent la cause de problèmes de trésorerie. En tant que chef d’entreprise, si vous ne négociez pas suffisamment avec vos fournisseurs vous allez vous imposer des délais de paiement qui mettent votre trésorerie sous pression.
• Oublier de faire des mises à jour fréquentes de votre plan de trésorerie : vérifier constamment que son entreprise fonctionne correctement est capital ! Pour cela, vous êtes tenu de faire le suivi régulier de votre plan de trésorerie : que ce soit mensuellement, hebdomadairement ou quotidiennement, cette pratique est judicieuse pour avoir une trésorerie en bonne santé.

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